TOUTES REGLEES, MAIS PAS TOUTES EN SECURITE.
500 millions de femmes seraient confrontées chaque mois à la précarité menstruelle. En cause ? Les tabous autour des règles,le poids des traditions, le manque d’information, la difficulté d’accès aux protections périodiques ou encore l’extrême pauvreté. Ces femmes qui subissent cette précarité sont souvent contraintes de choisir entre les règles et le reste. Dans certains pays en développement, les jeunes filles qui ont leurs règles restent cloîtrées chez elles au détriment de leur scolarité, d’autres n’ont pas d’accès direct à l’eau et vivent leurs cycles menstruels dans des conditions d’hygiène déplorables. les femmes en grande précarité financière doivent choisir entre se nourrir et se procurer des protections hygiéniques. Ce phénomène existe depuis des années, pour y palier, les ECLAIREUSES ET ECLAIREURS UNIONISTES à travers SOYONS REGLOS ont décidé d'aborder le sujet de la précarité menstruelle sans tabou
Les tabous autour des menstruations ont pour conséquence le manque important de disponibilité de ressources éducatives sur la santé et c’est le manque de connaissance du cycle menstruel qui a renforcé les mythes, l’exclusion et l’humiliation des femmes et des filles. La team SOYONS REGLOS a initié une série de discussions avec les jeunes filles de la communauté d'Abobo sur le thème : L'INFLUENCE DE LA PRECARITE MENSTRUELLE SUR LES DROITS DES FILLES ET DES FEMMES EN COTE D'IVOIRE. Au programme définition de la précarité menstruelle, les conséquences de la précarité menstruelle et les tentatives de solutions pour un futur plus sain des filles et des femmes. Les discussions étaient animées. Les menstruations sont un élément-clé de la vie des femmes, il est donc impossible de les ignorer
La stigmatisation qui relie les menstruations à la malpropreté et au dégout contribue largement au fait que la crise de santé publique n’ait pas encore abordé correctement le sujet. Le lien créé entre le concept de honte et les menstruations mène à l’absence d’une conversation ouverte sur le sujet. Par conséquent, cela empêche tout dialogue autour des protections hygiéniques. La précarité menstruelle est un obstacle important qui ferme souvent les portes à un avenir prometteur. De plus, Le manque d’accès aux protections hygiéniques explique en grande partie pourquoi autant de filles sont dans l’impossibilité de fréquenter l’école. Souvent, la plupart des adolescentes vivant dans des pays moins développés ne sont pas éduquées au sujet des menstruations avant de les expérimenter elles-mêmes. L'on peut ajouter à cela le coût élevé des protections hygiéniques. Ce qui explique pourquoi les filles les remplacent par des produits non hygiéniques tels que des torchons. Cela les rend plus vulnérables aux infections de l’appareil génital et urinaire . Enfin à cela, Une conséquence négative de ce manque d’accès se présente sur la plan émotif, menant à des problèmes d’état de santé mentale tels que la dépression et l’anxiété .
