10 choses pour lesquelles je suis reconnaissant au scoutisme

10 choses pour lesquelles je suis reconnaissant au scoutisme

Le témoignage suivant a été partagé par un scout, aujourd’hui devenu adulte, et dont nous partageons ci-dessous le texte tel quel.

Voici 10 choses parmi au moins une centaine pour lesquelles je serai éternellement reconnaissant au scoutisme, et à mes parents de m’y avoir inscrit quand j’étais enfant.

1. Des amitiés qui durent toute une vie : les nombreuses aventures, adversités, joies et tristesses vécues ensemble laissent de profonds sillons ineffaçables dans nos vies. Ces sillons sont les canaux qui irriguent des amitiés vieilles de dizaines d’années et qui malgré le temps et la distance restent vivaces. Il suffit d’une étincelle, d’un évènement pour qu’on soit tous là comme avant et que la même solidarité nous traverse, la même fraternité nous enlace. 

2. Mettre Dieu au centre de notre vie : passer de temps dans la nature, avec la voûte céleste comme tableau, les ruisseaux comme musique et le bruissement des arbres comme brouhaha nous fait mieux rencontrer le Créateur. Être parfois confrontés à de réels dangers, à la faim, au froid à la soif et se savoir quand même protégé et en sécurité.

3. Etre joyeux dans le dénuement et dans l’abondance : le scoutisme nous apprend à aimer une vie simple, basique au grand air. Il nous apprend à accepter des situations inconfortables quand cela est nécessaire, en nous appuyant toujours les uns sur les autres et surtout sur le Tout là-haut. 

4. Se débrouiller avec ce que l’on a et être reconnaissant quand nous sommes dans l’abondance. Les maigres moyens ne doivent pas constituer des obstacles, mais bien des opportunités de trouver des solutions innovantes. Vivre avec la profonde conviction qu’on peut toujours trouver une solution. En même temps découvrir des endroits insolites, des populations très différentes de soi, des recettes inédites (parfois dégueulasses )

5. Dépasser les limites physiques, intellectuelles et émotionnelles : le scoutisme est une école de la vie. Il nous confronte à des situations dans lesquelles nous devons apprendre à aller au-delà de nous-mêmes : notre timidité, nos craintes déraisonnables, la fatigue et l’endurance. Quand on a l’impression d’être au bout de sa vie, ça ne fait que commencer…

6. Servir Dieu, les autres et ma patrie : c’est la base même de ce que ce grand Monsieur Baden Powell a voulu nous apprendre. Il n’y a pas de meilleure existence que celle passée à servir Dieu, les autres et sa patrie. Est-ce à dire que nous devons nous effacer ? non, car il est évident qu’on ne peut réellement aimer les autres si on n’a pas su s’aimer soi-même avec lucidité.

7. Respecter la parole donnée : parfois en payant le prix fort. Mais c’est à travers de petites décisions quotidiennes de cette sorte que nous forgeons les plus puissantes habitudes. Respecter le temps, respecter nos promesses, respecter nos principes.

8. Le leadership non pas basé sur la peur ni sur la coercition. Mais bien un leadership basé sur les résultats, sur le respect, sur l’exemple et sur la responsabilité. On suivait nos chefs parce qu’on leur faisait confiance. On leur faisait confiance parce qu’ils nous montraient l’exemple et parce qu’ils prenaient les risques en premier. Ils prenaient les risques en premier, parce que c’est ce qu’ont fait leurs chefs avant eux.

9. Sens de l’honneur et de la méritocratie : chaque évolution, chaque reconnaissance est le fruit d’un travail réel et non pas les rejetons d’une négociation occulte, ni d’un népotisme ostensible. Chaque grade, chaque brevet, chaque honneur de lever le drapeau est durement acquis, mais toujours dans la joie. Et quand ce n’est pas nous, on applaudit ceux qui ont mérité et on travaille deux fois plus.

10. Respecter la hiérarchie : en lien avec le leadership, une bonne structure et une bonne organisation permettant à chacun de prendre des responsabilités à la hauteur de ses capacités actuelles, tout en le poussant à s’améliorer pour assurer des tâches de plus en plus importantes. Ici la hiérarchie n’est pas une contrainte, elle est presque naturellement acceptée, puisqu’on sait au fond de nous que ceux qui sont là ont mérité leur place
Est-ce que le scout est une personne parfaite ? non, mais « il fait de son mieux pour laisser ce monde un peu mieux quand il sera parti… »
 

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