Sensibilisons de jeune dans le mouvement scout
L'histoire du mouvement scout
Né au début du XXe siècle, le scoutisme devient un mouvement de formation pour la jeunesse massif qui valorise la débrouillardise, l'entraide et la coopération. Tout d'abord d'initiative religieuse, le scoutisme développe des formes non-chrétiennes, avec toujours à cœur l'émancipation des enfants. Avec Julien Fuchs Professeur à l'université de Brest
Toujours prêt ! En 1921, le révérend père Sevin écrit : "Chantez donc, scouts de France : une troupe qui ne chante pas est une troupe qui ne marche pas." Alors chantons : "Va scout de France, / Et ton bâton en main, / Va-t’en sur la route / Prêcher la loi scoute / Aux pauvres du grand chemin !" Alors chantons, mais racontons surtout l'histoire scoute. D'où vient le scoutisme ?
L’idée du scoutisme serait née lors du siège de Mafeking en Afrique du Sud durant la Seconde Guerre des Boers. L’officier de commandement Robert Baden-Powell parvient à sauver la ville en utilisant les jeunes comme messagers, observateurs, sentinelles et éclaireurs. Après la guerre, Baden-Powell rend compte de ses observations dans un petit fascicule destiné aux militaires intitulé Aids to scouting. Il poursuit sa réflexion sur un mouvement de jeunesse qui enseignerait aux enfants la débrouillardise, la foi en Dieu, l’entraide, l’amour de la nature. L’idéal d’une vie chevaleresque sous-tend ce projet de formation, qui se veut à la fois civique, religieux et moral. Un premier camp scout a lieu sur une île du Dorset et, rapidement, les jeunes se groupent en patrouilles puis en troupes. Ils adoptent l’uniforme imaginé par Baden-Powell, inspiré par celui de la police sud-africaine : culottes courtes, foulard de couleur et chapeau à larges bords. Le scoutisme est né.